[acc-cca-l] AISLF - Rencontres Bergame juin 2026- Colloque CR33 (Sociologie de la communication et du numérique)- Surveiller à l’ère numérique

[George, Éric]

[△EXTERNAL]


Chères et chers collègues,

L’AISLF organise, du 29 juin au 2 juillet 2026 à Bergame (Italie), un événement _Rencontres sociologiques_<https://rencontres2026.aislf.org/pages/page02.php> auquel le comité de recherche 33 (Sociologie de la communication et du numérique) est heureux de prendre part.

À cette occasion, le comité prévoit une rencontre consacrée aux questions de surveillance à l’ère numérique, dont vous trouverez ci-après une présentation résumée.

La thématique se veut volontairement large et ouverte ; l’idée étant de rassembler un maximum de chercheuses et de chercheurs travaillant, sous des angles divers, ces questions de surveillance en contexte numérique.

Un appel plus détaillé vous sera transmis à l’automne.

D’ici là, nous souhaitions surtout vous inviter à noter cette date dans vos agendas.-:).

Espérant vous retrouver à cet événement, nous vous souhaitons un très bel été.

N’hésitez pas à diffuser dans vos réseaux.

Au plaisir d’échanger,

Le comité CR 33 (H. Bourdeloie, Y. Bruna, E. George et Z. Touati)


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Présentation AAC (résumé)

Surveiller à l’ère numérique

Avec la généralisation des technologies numériques et leurs capacités de collecte et de traitement de données, de nouvelles formes de surveillance se sont développées. Plus diversifiée, plus intrusive et largement automatisée, cette surveillance contemporaine est souvent décrite à travers un discours alarmiste qui en amplifie les effets.

Alimentée par les données massives, les algorithmes prédictifs et les dispositifs de collecte (cookies, GPS, RFID, APIs, etc.), cette surveillance « 2.0 » est qualifiée de « dataveillance » ou d'« omniveillance », pour souligner son caractère systématique et omniprésent. La surveillance s’étend désormais à toutes les sphères de l’existence, qu’elles soient institutionnelles, sociales ou privées, et prend notamment la forme de surveillances latérales ou d'« entreveillances ». Chaque contexte (famille, école, travail, réseaux sociaux) produit ses propres normes et dispositifs de surveillance: chacun peut surveiller ses proches, collègues, pairs ou de simples citoyens. On parle alors de surveillance affective, éducative, participative... Ce phénomène s’est particulièrement révélé en contexte de pandémie, où tout individu a pu être à la fois objet et sujet de la surveillance.

Si ces pratiques ne sont pas nouvelles, les outils numériques en ont décuplé la portée et l’intensité. Les recherches récentes ont effectivement mis en évidence l’accroissement des possibilités d’observer et de contrôler son entourage, alimentant des tensions, des négociations et des formes d’autocontrainte dans la gestion des comportements et des données personnelles en ligne.

Dans ce contexte, le présent appel souhaite rassembler des contributions fondées sur des enquêtes empiriques ou des réflexions théoriques, en interrogeant ces surveillances à l’ère numérique. La surveillance pourra être envisagée sous différentes formes (algorithmique, institutionnelle, interpersonnelle...) et selon diverses approches.

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