[acc-cca-l] Appel à communications - Colloque étudiant interuniversitaire en communication de l’AéMDC de l’UQAM

Mon Mar 10 11:59:13 MDT 2025

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Appel à communications - XXIIIe colloque interuniversitaire en communication de l’AéMDC de l’UQAM
Réinventer la recherche en communication en temps de crise : innovations, diversité et voix marginalisées

Cette année encore, l’Association des étudiant·e·s de la maîtrise et du doctorat en communication (AéMDC) de l'UQAM a le plaisir de convoquer la communauté étudiante pour participer à son colloque interuniversitaire en communication<https://aemdcuqam.com/appel-a-communications-xxiiie-colloque-interuniversitaire-en-communication-de-laemdc-de-luqam/> pour deux jours d’échanges et de discussion les 10 et 11 avril 2025. Les personnes étudiantes des cycles supérieurs sont invitées à proposer des communications qui auront lieu sous forme de panel.

Thème

Les crises globales – qu’il s’agisse de pandémies, de bouleversements climatiques, d’inégalités économiques ou de tensions sociales croissantes – bouleversent les habitudes de vie et redéfinissent les sociétés (Lagadec, 2023). Pour ainsi répondre aux besoins d'un monde en mutation, la communication doit se transformer et être repensée (Libaert, 2020). Nous souhaitons ainsi explorer à travers ce colloque comment ces crises redéfinissent les pratiques communicationnelles, exigeant des approches fondées sur l'innovation, l’inclusion et la reconnaissance des identités plurielles et marginalisées.

Le recours à l’intersectionnalité et aux perspectives décoloniales (Mignolo, 2021; Bourguignon et Colin, 2016 ; Crenshaw, 1989) devient fondamental pour construire une communication véritablement représentative et accessible. En mettant l'accent sur les récits et les expériences de communautés autochtones, marginalisées et issues de divers horizons, ce colloque vise à déconstruire les structures de pouvoir au sein des médias et de la recherche en communication et à réinventer les récits traditionnels. Les pratiques communicationnelles doivent ainsi dépasser les cadres coloniaux et dominants pour accueillir des voix trop souvent réduites au silence, tout en tenant compte des réalités croisées de genre, de classe, d’ethnicité et d’autres identités.

Les participant·e·s sont invité·e·s à échanger sur des sujets tels que la mobilisation sociale via les médias numériques, la transformation des médias traditionnels face aux crises économiques et technologiques (Pasquier, 2022; Lafon, 2017), et les nouvelles perspectives en recherche produisant des savoirs alternatifs et situés (Haraway, 1988), et cela sous la forme de recherche générale, recherche-création et recherche-intervention. En intégrant intersectionnalité et perspectives décoloniales, ce colloque appelle à une refonte de la communication qui soit résolument tournée vers l’inclusivité et la justice sociale.

Un colloque ouvert à tous·tes!

Nous invitons tous·tes les étudiant·e·s des cycles supérieurs souhaitant se prêter au jeu à nous faire part de leur proposition, quels que soient leurs expériences et leurs champs d’études. Toutes les propositions seront évaluées par le comité scientifique du colloque. Deux panels aux sujets variés se tiendront pendant l’événement afin d’offrir une opportunité aux étudiant·e·s dont l’objet de recherche ne correspond pas au thème choisi de participer à l’événement.

Cet événement est une invitation à repenser les pratiques communicationnelles pour répondre aux défis contemporains avec empathie, engagement et ouverture. En croisant les perspectives, il ouvre la voie à une communication plus résiliente, équitable et sensible aux diversités du monde actuel, posant les bases d'une transformation durable de la société et des échanges. Afin d’encourager la diversité des approches, des espaces ont été pensés pour faciliter la présentation de projets en recherche-création (espace de présentation par kiosque et salle de projection).

Le colloque se veut un événement inclusif et accessible. D’ailleurs, les lieux où se tiendra le colloque sont accessibles pour les personnes à mobilité réduite. N’hésitez pas à communiquer avec le comité organisateur<mailto:aemdc.colloque at gmail.com> si vous avez des besoins particuliers qui pourraient faciliter votre participation.

Soumettre une communication

L’AéMDC vous invite à soumettre votre communication avant le 21 mars 2025 à 23h59 au aemdc.colloque at gmail.com<mailto:aemdc.colloque at gmail.com>. Les communications devraient être de 15 à 20 minutes et être en lien avec la thématique suggérée. Nous acceptons aussi des communications ne portant pas sur la thématique.

Toute proposition doit contenir les éléments suivants :

  *
Prénom, nom
  *
Adresse courriel
  *
Université d’attache, programme d’études et cycle d’études
  *
Titre provisoire de la communication (100 caractères maximum)
  *
Résumé de la présentation (300 mots maximum)
  *
Bibliographie (10 ouvrages maximum)
  *
Quelques astuces pour une bonne proposition: présenter la question à laquelle on tente de répondre dans la présentation, comment la communication s’inscrit dans la thématique du colloque, concision (il faut viser la clarté), présenter les approches adoptées dans nos recherches, cadre théorique sommaire, tenter de démontrer l’aspect stimulant dans la communication, etc.

Le colloque, gratuit, se tiendra principalement en langue française.

Références

Bourguignon, C. et Colin, P. (2016). De l’universel au pluriversel. Enjeux et défis du paradigme décolonial. Raison présente, 199(3), 99-108. https://doi.org/10.3917/rpre.199.0099
 Haraway, D. (1988). Situated Knowledges: The Science Question in Feminism and the Privilege of Partial Perspective. Feminist Studies, 14(3), 575‑599. https://doi.org/10.2307/317806<https://doi.org/10.2307/3178066>6
Crenshaw, K. (1989). Demarginalizing the intersection of race and sex: A black feminist critique of antidiscrimination doctrine, feminist theory, and antiracist politics. University of Chicago Legal Forum, 1989(1), 139-167. https://chicagounbound.uchicago.edu/uclf/vol1989/iss1/8
Lafon, B. (2017). Médias sociaux : l’extension du domaine médiatique par l’industrialisation du relationnel. Les Enjeux de l’information et de la communication, (17/3A), 53‑64. https://doi.org/10.3917/enic.hs4.0053
Lagadec, P. (2023). Nouvelle donne pour la gestion de crise. Faire face aux chocs de haute intensité. Futuribles, 457(6), 73‑82. https://doi.org/10.3917/futur.457.0073
Libaert, T. (2020). La communication de crise (6ᵉ éd.). Dunod. https://shs.cairn.info/la-communication-de-crise--9782100805525
Mignolo, W. D. (2021). Parce que la colonialité est partout, la décolonialité est inévitable. Multitudes, 84(3), 57-67. https://doi.org/10.3917/mult.084.0057
Pasquier, D. (2022). Le numérique à l’épreuve des fractures sociales. Informations sociales, (205), 14‑20. https://doi.org/10.3917/inso.205.014

Bibliographie

Crenshaw, K. (1991). Mapping the Margins: Intersectionality, Identity Politics, and Violence against Women of Color. Stanford Law Review, 43(6), 1241-1299. https://doi.org/10.2307/1229039
Dorlin, E. (2005). De l’usage épistémologique et politique des catégories de « sexe » et de « race » dans les études sur le genre. Cahiers du Genre, 39(2), 83-105. https://doi.org/10.3917/cdge.039.0083
Galerand, E. et Kergoat, D. (2015). Consubstantialité vs intersectionnalité?: À propos de l’imbrication des rapports sociaux. Nouvelles pratiques sociales, 26(2), 44-61. https://doi.org/10.7202/1029261ar
Jaunait, A. et Chauvin, S. (2012). Représenter l’intersection: Les théories de l’intersectionnalité à l’épreuve des sciences sociales. Revue française de science politique, Vol. 62(1), 5-20. https://doi.org/10.3917/rfsp.621.0005
Maillé, C. (2014). Approche intersectionnelle, théorie postcoloniale et questions de différence dans les féminismes anglo-saxons et francophones. Politique et Sociétés, 33(1), 41-60. https://doi.org/10.7202/1025586ar
Ndlovu-Gatsheni, S. J. (2021). Le long tournant décolonial dans les études africaines. Défis de la réécriture de l’Afrique. Politique africaine, 161-162(1), 449-472. https://doi.org/10.3917/polaf.161.0449
Piron, F. (2018). Méditation haïtienne: Répondre à la violence séparatrice de l’épistémologie positiviste par l’épistémologie du lien. Sociologie et sociétés, 49(1), 33-60. https://doi.org/10.7202/1042805ar
Santos, B. de S. (2011). Épistémologies du Sud. Études rurales, (187), 21-50. https://doi.org/10.4000/etudesrurales.9351
Thériault, M. (2021). Entre l’arbre, l’écorce et la plume : écrire et penser la décolonialité dans la francophonie nord-américaine. Fabula-LhT, 26. https://doi.org/10.58282/lht.2764

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